Music World
 
Find Artists:
 
 
 
Russian versionSwitch to Russian 
Raphaël




Music World  →  Lyrics  →  R  →  Raphaël  →  Albums  →  La Réalité

Raphaël Album


La Réalité (2003)
2003
1.
2.
3.
Il Ira Loin
4.
La Mémoire Des Jours
5.
Il Y A Toujours
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
Suivez La Musique
13.
14.
. . .


Longtemps sur les chemins
La nuit est encore loin
Marcher jusqu'à user
Voyager sans billet
Un Œil à la lucarne
La grande ville
Et défiler les rêves
Le soleil dans les reins
Les voilures gonflées
La rumeur des quartiers
Aux étoiles de papiers
Dans le grand désert
A la file indienne

Comme un homme à la mer
Allez ! Dis la nous ta prière
Et allons plus loin mon frère

Dis, c'est quand qu'on revient ?

Marcher dans les blés lourds
Sur la ligne de front
Au-dessous du volcan
Au-devant des maisons
Mon amie, mon amour
C'est le grand bond en avant
Dont nul ne revient
Nul ne connaît la fin

Et un homme à la mer
Allez ! Dis la nous ta prière
Et allons plus loin mon frère

Dis, c'est quand qu'on revient ?

Tous les équipages
Fini le voyage...
Morts d'insomnie
Dans la nuit de garde
Si jamais je m'égare
Mon amour, mon amie

Comme un homme à la mer
Comme un homme à la mer
Comme un homme à la mer
Allez ! Dis la nous ta prière
On est bien à la mer

. . .


Ici-bas sur la terre noire
A celui qui pisse le plus loin...
C'est à se crever les yeux
Ô Compagnons !
On en voit pas la fin

Et avant de monter au ciel
Je te montre mes dents...
Tu vas avaler les tiennes
Ô Compadres

Encerclés dans l'horizon
Ô Compagnons !
Tu es bien un bon con
Ô Compagnons
Et ta mère c'est rien qu'une pute...

Silence à l'arrière...
Et à tous les coins du globe...
J'irai en riant parler aux cochons
On mangera comme des Lord

Et advienne que pourra
Avant la résurrection
On f'ra des embardées
Ô Compadres

Encerclés d'horizon
Ô Compagnons
On rira pour de bon
Ô Compadres
Avec Ti Jean et les autres
Ô Compagnons
Bien au-dessus du pont
Bien au-dessus du pont.

. . .

Il Ira Loin

[No lyrics]

. . .

La Mémoire Des Jours

[No lyrics]

. . .

Il Y A Toujours

[No lyrics]

. . .


Ici il pleut toute la journée
J'ai perdu ma dent de lait
Tu sais, celle qui saignait tout le temps
Et j'étais seul, j'en ai pleuré cinquante minutes
Tellement tu m'as manqué
Jamais téléphoné...

Au petit monde au temps des colonies
Au petit monde on oublie

Avant que je t'ai connue
J'avais le coeur vide
Le sais-tu?
Je t'ai suivi dans les chemins
Et j'ai attendu qu'on se touche

Au petit monde au temps des colonies
Au petit monde on oublie

Je t'avais déjà rencontrée
A l'endroit de mes rêves
Là où fini la grève
Pas oser te parler
Juste rêver à tes lèvres
Toute une vie

Au petit monde au temps des colonies
Au petit monde on oublie

. . .


Être Rimbaud, ni laid, ni beau
Comme Pierrot et roder dans la ville
Avec le rire cruel et le regard haineux.

Être de ceux jamais content
Jamais heureux
Au long des quais mouillés
Allant comme un noyé de la maladie bleu
Car l'homme n’est pas aimé.
Qui cherche la vraie vie?

Bientôt le pont-levis
De l’amour étombé
Arsins de l'envi
Tu désires malmener
Sur le torse appauvri
Du poète tombé.

Être Rimbaud, ni laid, ni beau
Comme cabot
Et cracher le venin
Comme d'autres respirent
Ou se tiennent la main

Car l’homme n’est pas aimé.
Non l’homme n’est pas aimé
Car l’homme n’est pas...

Être Verlaine, juste un matin
Une semaine, pour connaître la faim
Pour connaître la peine
Et ça jusqu'à la fin

Car l’homme n’est pas aimé.
Non l’homme n’est pas aimé
Car l’homme n’est pas...

Et la fin faut connaître
À la fin faut connaître
C'est la fin faut connaître
Pour connaître la foule
Pour connaître la haine
Pour connaître la foule
Pour connaître la haine.

. . .


C'est la nuit, accoudée au bar
C'est la nuit qui descend du bout des comptoirs
Si je t'aime comme je t'aime dans nos bras scellés
C'est l'amour par la grâce des baisers
Si je t'aime, si tu m'aimes contre un bracelet
C'est décidé...

C'est la nuit qui descend autour
C'est la nuit de septembre, des hautes tours
Et on tourne et on tourne sur les boulevards et l'amour...
qui revient tôt ou tard
C'est la vie qui tourne quand les feux sont noirs et qu'on se meurt
Chaque jour, chaque matin

On avance on se tient et la main dans la main
Et on tourne et on tourne on s'attache à nos cou
Et on tourne tout au tour de nos joues
C'est la vie qui tourne, elle va et elle vient
On le sait bien

Ce n'est que la fin d'un jour ou est-ce qu'on rentre mon amour
Est-ce qu'on sera ensemble toujours... toujours

La tempête nous fait frisonner
C'est le vent, c'est le vent qui nous fait marcher
Et la nuit, et la nuit n'en finit donc jamais
Comme elle tourne, continue à se moquer
De la vie de la vie, on serait passagers

. . .


Dala dala lala. Sur la route
Dala dala lala

Sur la mappemonde à vol d'oiseau
On se dit qu'on peut gagner gros
Qu'on a le ciel dans une goutte d'eau
On cherche tous un bon destin
La vie s'écoule entre nos mains
La joie la peine notre chemin
Traverser la vie sans billet de train
Traverser la vie sans billet de train

Sur la route. Dala dala lala
Sur la route. Dala dala lala

La solitude la mauvaiseté
Ça fait rêver la liberté
Jurer qu'on ne s'ennuiera pas
Quand on aura du bien, tu vois
Et ce bonheur qui nous traverse
Pour un simple morceau de pain
Si tu as faim prends le mien

Sur la route. Dala dala lala
Sur la route. Dala dala lala
Sur la route. Dala dala lala

Si c'est pas l'Amérique
Ça y ressemble bien

Dala lala dala dala lala. Sur la route
Sur la route. Dala dala lala

Des fois j'aimerais être un oiseau
Pour pouvoir cracher de plus haut
Voir les maisons et les campagnes
Et mieux leur tourner le dos
On ira vendre nos sacs de roses
On prendra le train du matin
Sur tous les murs y’aura écrit
De la justice pas la vengeance
De la justice pas la vengeance

Sur la route. Dala dala lala
Sur la route. Sur la route.

. . .


Je suis jamais vraiment été allé à l'école
J'ai fait mon tour et puis c'était marre
Et ma vision du monde je la cherchais dans leur yeux
Mais j'ai rien vu, j'ai rien vu du tout
J'ai sonné la retraite et j'ai sonné l'hallali
Et des anges avec leurs trompettes
M'ont cloué au lit
Des mouches et des famines
Là dans ma chambre froide
Je crois j'étais malade

A rester là, assis, comme on en voit des pays
Des villes et des mondes, des hommes ou des bêtes
C'est comme ça qu'ils m'ont trouvé, qu'ils m'ont réveillé

Me réveillant ce matin, du mal à me lever
De la terre et du ciel, mais je suis pas causant
Me réveillant ce matin, personne pour m'énerver
De la terre et du ciel, pas vraiment pratiquant
Et je me souviens, petit, en bas des jambes, endormi
Et des pierres dans les bras

A rester là, assis, si j'en ai vu du pays,
Des hommes ou des bêtes, des villes et des mondes
C'est comme ça qu'ils m'ont trouvé, qu'ils m'ont emmené

Les voilà bien excités, tout prêts à me déchirer
Ils ne me trouveront jamais...

Car je m'en vais, moi, rêver des prairies
Des villes et des mondes, des hommes ou des bêtes
Tout était rêvé
C'est comme ça qu'ils m'ont trouvé, qu'ils m'ont réveillé
Car je m'en vais moi, rêver des prairies
Rêver des prairies
Et c'est là que j'ai trouvé ma Réalité

. . .


Des mots des grands mots des tous beaux
Qui vous vont frissonner et qui font craquer la peau
Des mots pour calmer l'âme des pauvres
Pour piquer aux yeux de petits amoureux
Des mots encore et puis toujours
Heureux ou bien saignant ca dépend du discours
Qui crache à leur foi jusqu'en pleine figure
Pour ne dire rien d'autre que mensonges de plus

Si j'avais su, si j'avais su

Des mots dans les bouches les couloirs du métro
Des mots tout chauds de ce qu'on vient nous inventer
Et qu'il va nous en cuire
Qui va nous arriver
Qui raconterons comment on s'est qu'on se ferra bouffer
Des mots des vieux, usés
Des familles
Des mots sur le courage, la vie et puis tout çà
Des mots sur le bonheur qui pour une autre fois
Et puisque y'a rien à dire
Fait le nous ton discours
Des mots pour flatter les petits animaux
Qui sont déjà bien bêtes à bouffer du foin
Des mots qu'on dit pour un bon locataire
Une bonne année pour vous, pour la terre entière

Si j'avais su, si j'avais su

Des mots pour la petite fiancée
Celle qu'on aurait pas du laisser tomber
Avec son petit coeur qui rêve sur le pavé
Son petit regard qui sait plus où se poser
Des mots pour la vente générale
Des mots encore en bouillie ou bien en drame
Des mots tout près pour les grands abattoirs
Et puiqu'il est bien mort
Fait le nous ton discours
Des mots par pleine charrette
Des mots par plein de paquet
Pour nous rassurer

Je ne me battrais plus, je ne me battrais plus

. . .

Suivez La Musique

[No lyrics]

. . .


Je vous envoie mes compliments, poste restante et puis tout ça.
Juré, mes bons salauds, que je ne reviendrai pas.
Je n'ai plus rien à voir, je n'ai plus rien à croire.

Là où je suis, il y a des montagnes, des prairies, des vallées
Et je pêche à la ligne avec un ami anglais.
Je ne comprends pas ce qu'il dit mais on s'entend très bien.

Qu'il est grand ce pays et que la terre est loin.

Je n'ai plus de nouvelles de vos journaux à la con
Sortis de vos poubelles et le temps semble moins long.
J'ai coupé mes dépenses et cette fois pour de bon.

J'ai rencontré une petite soeur qui vaut vraiment le coup.
Elle s'est mis une balle en plein coeur, sûr qu'elle était à bout.
Elle et moi on fait des choses et elle me sourit beaucoup.

Qu'il est grand ce pays et que la terre est loin.

Ici il n'y a rien à faire que le vent dans tes cheveux
Et la vie toute entière repasse sous nos yeux.
Comme si c'était un mystère qu'on n'y ait vu que du feu.

Je n'ai plus de nouvelles de ceux qui sont au pays
Et mes amis me manquent du temps que j'étais en vie.
Je les revois encore mais je ne suis plus en vie.

Qu'il est grand ce pays et que la terre est loin.
S'il y a de l'espérance, alors toi seul le sais.
Qu'il est grand ce pays, tu vois, on se rejoint.

Ici il y a des montagnes, des vallées, des prairies
Et je pêche à la ligne avec un très bon ami
Même si on ne comprend rien à ce qu'on fait ici.

. . .


Toi
Tu dis que la vie est un rêve
Et qu'il n’y a rien autour
Et que rien ne compte

Moi
Personne ne me connaît
Je ne sais pas même où je vis
Et j'ai bu tout le jour

Mais c'est juste une journée particulière
Et on peut se tailler
Comme ça envolés
Mais c'est juste une journée particulière
Je crois que j'ai rêvé
Que rien n'était vrai

Toi
Tu dis que la vie ne dure pas
Plus que le temps d'un songe
Juste fermer les yeux...

Je crois
Qu'on pourrait vivre ailleurs là-bas
Où y'aurait un ruisseau
Et tout serait mieux

C'est juste une journée particulière
Et on peut se tailler
Auf Wiedersehen
Mais c'est juste de l'autre côté du mur
Il n'y a que toi en somme il n'y a que toi
Qui me connaisse

Mais c'est juste une journée particulière
Et on peut se tailler
Auf Wiedersehen

. . .


blog comments powered by Disqus



© 2011 Music World. All rights reserved.