De l'eau D'un geste sans y penser Sans sol à creuser Du chaud Sans braise ni cheminée Sans arbre à couper Du facile Du futile Sans malheur Puéril A chacun son lot de douleurs Mais toutes les peines Toutes les haines d'où qu'elles viennent A quoi servent-elles Toutes les peines Les fêlures endormies Oh toutes les peines Toutes les mêmes éternelles A quoi riment-elles? Tout ce qui saigne Nos infimes agonies Des jeux Sur écran Plat du virtuel Et des couleurs Du mieux De l'argent Du sucré Noël à toutes les heures Champ de mine On se débine Jusqu'au jour Où tout s'écroule Fragile à ton tour ... ton tour Mais toutes les peines Toutes les haines d'où qu'elles viennent A quoi servent-elles Toutes les peines Nos fêlures endormies Oh toutes les peines Toutes les mêmes éternelles A quoi riment-elle ? Tout ce qui saigne Ces infimes agonies Mais toutes ces peines Ces gangrènes Lourdes au ciel qui saigne en leur coeur Donnent-elle à nos paix les valeurs