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12/30/2003 |
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D'ici rien ne part, rien de bouge
Arrêt sur écran vivant
Isolée, vaincue, sans doutes
Aliénée, pas même un battement
J'aimerai qu'on me ramène
Je ne reconnais plus les gens
Seule tout au fond de ma haine
La peine est mon dernier amant
Il faudrait que je me lève
Respire et marche vers l'avant
Bâtisse a nouveau la grève
Enterrée par mes sables mouvants
Et me souvenir celle
Qui n'existe plus vraiment
Redevenir la rebelle
Et la bête vaincue par l'enfant
J'y crois encore
On est vivant tant qu'on est fort
On a la foi quand on s'endort la rage au ventre
J'y crois encore
A tout jamais
Jusqu'à la mort
Le silence a eu tort
J'y crois encore
Et que le l'espace où j'en crève
Devienne un autre néant
Quand le ciel dévoile soulève
En moi l'âme et l'émoi d'un géant
Me retourner sans un geste
Le passé m'en passer vraiment
Cracher sur tout ce qui blesse
Ramener le futur au présent
J'y crois encore
On est vivant tant qu'on est fort
On a la foi quand on s'endort la rage au ventre
J'y crois encore
A tout jamais
Jusqu'à la mort
Le silence a eu tort
J'y crois encore
J'y crois encore
A tout jamais
Encore plus fort
Le silence a eu tort
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J'habite seul avec maman
Dans un très vieil appartement rue Sarasate
J'ai pour me tenir compagnie
Une tortue deux canaris et une chatte.
Pour laisser maman reposer
Très souvent je fais le marché et la cuisine
Je range, je lave et j'essuie,
A l'occasion je pique aussi à la machine.
Le travail ne me fait pas peur
Je suis un peu décorateur un peu styliste
Mais mon vrai métier c'est la nuit.
Que je l'exerce travesti, je suis artiste.
Jai un numéro très spécial
Qui finit en nu intégral après strip-tease,
Et dans la salle je vois que
Les mâles n'en croient pas leurs yeux.
Je suis un homo comme ils disent.
Vers les trois heures du matin
On va manger entre copains de tous les sexes
Dans un quelconque bar-tabac
Et là on s'en donne à cŒur joie et sans complexe
On déballe des vérités
Sur des gens qu'on a dans le nez, on les lapide.
Mais on le fait avec humour
Enrobés dans des calembours mouillés d'acide
On rencontre des attardés
Qui pour épater leurs tablées marchent et ondulent
Singeant ce qu'ils croient être nous
Et se couvrent, les pauvres fous, de ridicule
Ça gesticule et parle fort.
Ça joue les divas, les ténors de la bêtise.
Moi les lazzi, les quolibets
Me laissent froid puisque c'est vrai.
Je suis un homo comme ils disent.
A l'heure où naît un jour nouveau
Je rentre retrouver mon lot de solitude.
J'ôte mes cils et mes cheveux
Comme un pauvre clown malheureux de lassitude.
Je me couche mais je ne dors pas
Je pense à mes amours sans joie si dérisoires.
A ce garçon beau comme un Dieu
Qui sans rien faire a mis le feu à ma mémoire.
Ma bouche n'osera jamais
Lui avouer mon doux secret mon tendre drame
Car l'objet de tous mes tourments
Passe le plus clair de son temps au lit des femmes
Nul n'a le droit en vérité
De me blâmer de me juger et je précise
Que c'est bien la nature qui
Est seule responsable si
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Qui dove il mare luccica e dove tira forte il vento
Su una vecchia terrazza davanti al golfo di Sorriento
Un uomo abbraccia una ragazza dopo che aveva pianto
Poi si schiarisce la voce e ricomincia il canto
Te voglio bene assai
Ma tanto ma tanto bene sai
E' una catena ormai
Che scioglie il sangue dint'e vene sai
Vide le luci in mezzo al mare penso alle notti la in America
Ma erano solo le lampare e la bianca scia di un'elica
Senti il dolore nella musica si alzo dal Pianoforte
Ma quando vide la luna uscire da una nuvola
Gli sembro piu dolce anche la morte
Guardo negli occhi la ragazza quegli occhi verdi come il mare
Poi all'improvviso usci una lacrima e lui credette di affogare
Te voglio bene assai
Ma tanto ma tanto bene sai
E' una catena ormai
Che scioglie il sangue dint'e vene sai
La potenza della lirica dove ogni dramma é un falso
Che con un po' di trucco e con la mimica puoi diventare un altro
Cosi divento tutto piccolo anche le notti la in America
Ti volti e vedi la tua vita come la scia di un'elica
Te voglio bene assai
Ma tanto ma tanto bene sai
E' una catena ormai
Che scioglie il sangue dint'e vene sai
Te voglio bene assai
Ma tanto ma tanto bene sai
E' una catena ormai
Che scioglie il sangue dint'e vene sai
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Il n'y a vraiment plus rien qui te retienne
La couleur de ce destin n'est plus la tienne
Et ce qui te tend les mains en vaut la peine
Il te faudra te choisir cette fois
D'hier il n'y a que le bien que tu emmènes
Bien que tu sois loin déjà, encore s'éteignent
Les feux allumés par tes envies soudaines
De n'être qu'à toi ce que tu n'osais pas
Et s'en aller
Comme on s'égare pour mieux recommencer
Le moment est arrivé
Et s'en aller
Comme on revient
Comme on revient vers soi enfin
D'une histoire à l'autre tu changeais de repères
Comme si le Soleil tournait autour de la Terre
Et depuis que tu vis ta vie à ta manière
Tu te reçois 5 sur 5 cette fois
Et s'en aller
Comme on s'égare pour mieux recommencer
Le moment est arrivé
Et s'en aller
Comme on revient
Comme on revient vers soi enfin
Et s'en aller
Comme on s'avoue que vivre à commencer
C'est le moment de vérité
Et s'en aller
Comme on revient vers soi
Il fallait une moitié de vie
Pour arrêter de retenir
La force qui pousse l'autre demie
A tout changer, à te redevenir
Et s'en aller
Comme on s'égare pour mieux recommencer
Le moment est arrivé
Et s'en aller
Comme on s'avoue que vivre à commencer
C'est le moment de vérité
Et s'en aller
Comme on s'égare pour mieux recommencer
C'est le moment de vérité
Et s'en aller
Comme on revient
Comme on revient vers soi enfin
Là c'est le moment
De la vérité
Véritablement
Et puis s'en aller
Là c'est le moment
De tout avouer
Déclarer clairement
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Bien sûr il y a les guerres d'Irlande
Et les peuplades sans musique
Bien sûr tout ce manque de tendres
Il n'y a plus d'Amérique
Bien sûr l'argent n'a pas d'odeur
Mais pas d'odeur vous monte au nez
Bien sûr on marche sur les fleurs
Mais voir un ami pleurer !
Bien sûr il y a nos défaites
Et puis la mort qui est tout au bout
Nos corps inclinent déjà la tête
Étonnés d'être encore debout
Bien sûr les femmes infidèles
Et les oiseaux assassinés
Bien sûr nos cŒurs perdent leurs ailes
Mais mais voir un ami pleurer !
Bien sûr ces villes épuisées
Par ces enfants de cinquante ans
Notre impuissance à les aider
Et nos amours qui ont mal aux dents
Bien sûr le temps qui va trop vite
Ces métro remplis de noyés
La vérité qui nous évite
Mais voir un ami pleurer !
Bien sûr nos miroirs sont intègres
Ni le courage d'être juifs
Ni l'élégance d'être nègres
On se croit mèche on n'est que suif
Et tous ces hommes qui sont nos frères
Tellement qu'on n'est plus étonnés
Que par amour ils nous lacèrent
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D'accord, il existait
D'autres façons de se quitter
Quelques éclats de verre
Auraient peut-être pu nous aider
Dans ce silence amer
J'ai décidé de pardonner
Les erreurs qu'on peut faire
À trop s'aimer
D'accord souvent la petite fille
En moi souvent te réclamait
Presque comme une mère
Tu me bordais, me protégeais
Je t'ai volé ce sang
Qu'on aurait pas dû partager
À bout de mots, de rêves
Je vais crier
Je t'aime, Je t'aime
Comme un fou, comme un soldat
Comme une star de cinéma
Je t'aime, je t'aime
Comme un loup, comme un roi
Comme un homme que je ne suis pas
Tu vois, je t'aime comme ça
D'accord, je t'ai confié
Tous mes sourires, tous mes secrets
Même ceux, dont seul un frère
Est le gardien inavoué
Dans cette maison de pierre
Satan nous regardait danser
J'ai tant voulu la guerre
De corps qui se faisaient la paix
Je t'aime, Je t'aime
Comme un fou comme un soldat
Comme une star de cinéma
Je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime
Comme un loup, comme un roi
Comme un homme que je ne suis pas
Tu vois, je t'aime comme ça
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J'ai peur qu'ça m'démange
Que ça recommence
J'ai peur d'oublier
La mal que ça fait
Comme une revanche
Sur le manque et l'absence
Vers cinq heures du soir
Quand le ciel s'en va
Même si ça dérange
Ma vie et le bon sens
Je ne peux pas
M'en passer comme ça
Tu reviens et ça recommence
Je veux croire encore à la chance
Je m'abandonne à l'évidence
Même si j'ai peur, je suis mon cŒur
Toujours en partance
Vers une longue errance
Au cŒur de nulle part
Où l'amour se noie
J'ai peur de l'offense
Des profonds silences
J'ai peur de ta voix
Qui ne répond pas
J'ai peur de la confiance
Perfide et ignorante
Sur un mur de pourquoi
Se cogne tout droit
Tu reviens et ça recommence
Je veux croire encore à la chance
Je m'abandonne à l'évidence
Même si j'ai peur, tu es mon coeur
J'ai peur qu'ça m'démange
Que ça recommence
Quand le bonheur est là
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La Traviata, chambre de Violetta
Acte III, 1ère scène
Tout comme Violetta, j'arrive à la seconde et dernière partie de ce spectacle
Je doute que tu puisses arriver à temps, mon amour
J'ai besoin de purifier mon âme et de laisser tomber les aria et de chanter pour
toi
Addio, del passato bei sogni ridenti,
Le rose del volto gia sono pallenti ;
L'amore d'Alfredo perfino mi manca,
Conforto, sostegno dell' anima stanca.
Conforto ! Sostegno !
Ah, della traviata sorridi al desio ;
A lei, deh, perdona ; tu accoglila, o Dio !
Ah ! Tutto, tutto fini. Or tutto, tutto fini !
Le gioie, i dolori tra poco avran fine,
La tomba ai mortali di tutto e confine !
Non lagrima o fiore avra la mia fossa.
Non croce col nome che copra quest'ossa !
Non croce, non fiore
Ah, della traviata sorridi al desio ;
A lei, deh, perdona ; tu accoglila, o Dio !
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On dit que les âmes attendent avant de revenir sur terre
On dit ça
Parfois je pense à cet enfant de moi qui n'est pas encore là
Et que j'attends
Et j'ai si peur pour lui
A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
Et regarder les gens tant qu'y en a
Te parler du bon temps qu'est mort ou qui r'viendra
En serrant dans ma main tes p'tits doigts
Pis donner à bouffer à des pigeons idiots
Leur filer des coups d' pieds pour de faux
Et entendre ton rire qui lézarde les murs
Qui sait surtout guérir mes blessures
Te raconter un peu comment j'étais, mino
Les bonbecs fabuleux qu'on piquait chez l' marchand
Car en sac et Mintho, caramels à un franc
Et les Mistral gagnants
A marcher sous la pluie cinq minutes avec toi
Et regarder la vie tant qu'y en a
Te raconter la Terre en te bouffant des yeux
Te parler de ta mère un p'tit peu
Pis sauter dans les flaques pour la faire râler
Bousiller nos godasses et s' marrer
Et entendre ton rire comme on entend la mer
S'arrêter, repartir en arrière
Te raconter surtout les carambars d'antan et les coco-boërs
Et les vrais roudoudous qui nous coupaient les lèvres
Et nous niquaient les dents
Et les Mistral gagnants
A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
Et regarder l' soleil qui s'en va
Te parler du bon temps qu'est mort et pis je m'en fou
Te dire que les méchants c'est pas nous
Que si moi je suis barge, ce n'est que de tes yeux
Car ils ont l'avantage d'être deux
Et entendre ton rire s'envoler aussi haut
Que s'envolent les cris des oiseaux
Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie
Et l'aimer même si le temps est assassin
Et emporte avec lui le rire des enfants
Et les Mistral gagnants
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Je le sens
Je le sais
Quand t'as mal à l'autre bout de la terre
Quand tu pleures pendant des heures
Sur mon coeur je pourrais hurler
Le jurer même si je ne vois rien
D'où je suis je sens ton chagrin
Quand je me vois
Sans tes mains
Sans tes bras je ne peux plus respirer
Et j'entends si souvent
Le chant du vent
Qui vient pour me ramener
Vers tes landes sous ton ciel d'Irlande
Quitter ma vie sans préavis
Je le ferais si tu m'aimes
Même si j'ai tort
Tout est plus fort
Que la raison tout est plus fort que ton nom
Que je redis que j'écris sans arrêt
Sur les écrans de ma vie
Et j'espère que chacunes des aurores
Que je vois me mènera à ton corps
Je quitterai tout si tu m'aimes
Je sais que je n'me trompe pas
Que quelque part au loin là-bas
Tu penses encore à moi
Tu m'as gardé dans tes bras
Une place, un ébat
Dis-le moi tout bas que tu m'aimes
Que tu m'aimes
Je le sens
Tu penses encore à moi
Je le sais, tu m'as gardé tes bras
Dis-le moi
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Tout ne rime à rien quand on n'a même plus peur
Toutes les raisons de rester sont les leurs
Rien ne te retient, surtout pas le bonheur
Que tu ne cherches plus,
C'est plus l'heure
Je suis là pour ne pas regretter l'absence
Des mots et des liens qui empêchent le silence
Dis moi s'il te plait ce qu'on verra trop tard
Le dernier aveu est-il ce regard ?
Parce que tu pars
Parce que tu pars
On restera brisé devant l'irréparable
Parce que tu pars
Parce que tu pars
On éteindra tout contre soi l'intolérance
Parce que tu pars
Jure le que cet échec
N'est pas ton avenir
Ce qui t'aura pris la tête
Oublie-le pour te choisir
Et si tu veux bien
On cassera la gueule
A ce coup du destin
Qui rend seul
Parce que tu pars
Parce que tu pars
On restera brisé devant l'irréparable
Parce que tu pars
Parce que tu pars
On éteindra tout contre soi l'intolérance
Parce que tu pars, Parce que tu pars
Parce que tu pars, Parce que tu pars
On questionnera chaque journée inévitable
Parce que tu pars, Parce que tu pars
On éteindra tout contre soi l'intolérance
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Ame ou soeur
Jumeau ou frère
De rien mais qui es-tu
Tu es mon plus grand mystère
Mon seul lien contigu
Tu m'enrubannes et m'embryonnes
Et tu me gardes à vue
Tu es le seul animal de mon arche perdue
Tu ne parles qu'une langue aucun mot déçu
Celle qui fait de toi mon autre
L'être reconnu
Il n'y a rien à comprendre
Et que passe l'intrus
Qui n'en pourra rien attendre
Car je suis seule à les entendre
Les silences et quand j'en tremble
Toi, tu es mon autre
La force de ma foi
Ma faiblesse et ma loi
Mon insolence et mon droit
Moi, je suis ton autre
Si nous n'étions pas d'ici
Nous serions l'infini
Et si l'un de nous deux tombe
L'arbre de nos vies
Nous gardera loin de l'ombre
Entre ciel et fruit
Mais jamais trop loin de l'autre
Nous serions maudits
Tu seras ma dernière seconde
Car je suis seule à les entendre
Les silences et quand j'en tremble
Toi, tu es mon autre
La force de ma foi
Ma faiblesse et ma loi
Mon insolence et mon droit
Moi, je suis ton autre
Si nous n'étions pas d'ici
Nous serions l'infini
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J'ai la tête qui éclate
J'voudrais seulement dormir
M'étendre sur l'asphalte
Et me laisser mourir
Stone
Le monde est stone
Je cherche le soleil
Au milieu de la nuit
J'sais pas si c'est la terre
Qui tourne à l'envers
Ou bien si c'est moi
Qui m'fais mon cinéma
Qui m'fais du cinéma
J'ai plus envie d'me battre
J'ai plus envie d'courir
Comme tous ces automates
Qui bâtissent des empires
Que le vent peut détruire
Comme des chateaux de cartes
J'aurais voulu être un artiste
Pour pouvoir faire mon numéro
Quand l'avion se pose sur la piste
A Rotterdam ou à Rio
J'aurais voulu être un chanteur
Pour pouvoir crier qui je suis
J'aurais voulu être un auteur
Pour pouvoir inventer ma vie
Dans les rues de Monopolis
Il n'y aura plus d'étrangers
On sera tous les uns contre les autres
On danse les uns contre les autres
On vit les uns avec les autres
J'ai pas demandé à v'nir au monde
J' voudrais seulement qu'on m'fiche la paix
J'ai pas envie d'faire comme tout le monde
Mais faut bien que j'paie mon loyer
Je travaille à l'Underground Café
Un jour vous verrez la serveuse automate
S'en aller cultiver ses tomates
Au soleil mais qu'est ce que j'vais faire aujourd'hui
Qu'est ce que j'vais faire demain
C'est c'que j'me dis tous les matins
Mais qu'est-ce que j'vais faire de ma vie
Moi j'ai envie de rien
J'ai juste envie d'être bien
J'ai la tête qui éclate
J'voudrais seulement dormir
M'étendre sur l'asphalte
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Un chemin dans l'désert entre Las Vegas et nulle part
Il paraît qu'on est beaucoup mieux ici qu'à l'endroit d'où l'on vient
Il paraît qu'entre les étoiles il y a... rien, le vide
Certains pensent que cet espace est composé d'un gaz : l'éther
D'autres plus savants ont même imaginé que dans ces vastes régions
interstellaires on puisse entendre la musique des sphères
Moi j'appelle sans savoir qui
J'appelle dans le vide
- Hello
- A qui voulez-vous parler ?
- A...
- Allo, allo
- Oui bonjour, je...
- A qui voulez-vous parler Mademoiselle ?
Desert road from Vegas to nowhere
Someplace better than where you've been
A coffee machine that needs some fixing
In a little cafe just around the bend.
I am calling you
Can't you hear me
I am calling you.
Hot dry wind blows right through me
Baby's crying and I can't sleep
But we both know a change is coming
It's coming closer
Sweet release.
I am calling you
I know you hear me
I am calling you
I am calling you
I know you hear me
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Tout, tout, tout est fini entre nous
J'ai plus la force du tout, tout
D'y croire et d'espérer
Tout, tout, à présent, je te dis tout
De ce vide entre nous, tout
De tes mains désabusées
Tout, tout ce qui nous unie
Tout ce qui nous detruit au corps
Est à présent fini
Tout, ces moments incompris
Ces instants indécis
S'écrivent au passé aujourd'hui
C'est fini
Nous, on était pas comme les autres
Nous, on décidait d'être entre autres
Les plus forts, les plus fous
Nous on avait rien à prouver
Nous, on avait rien à gâcher
Sauf, sauf notre liberté
Nous, on a rien vu passer
Rien vu se déchirer
Pas même la force de ces années
Nous , on a joué le tout pour le tout
On s'est dis on s'en fout
On a l'univers rien qu'à nous
On a tout
Sors, sors, de mon sang, de mon corps
Sors, toi qui me gardes encore
Au creux de tes regrets
Parles, parles, dis-le moi sans trembler
Que t'en a plus rien à cirer
Parles, pleures et je comprendrai
Tu sais, Tu sais que je peux tout entendre
Partir rester ou même me rendre
Que le ciel là-haut m'entende
Tout, tout, tout est fini entre nous
J'ai plus la force du tout d'y croire et d'espérer
Tout, tout, tout est fini entre nous
Mais je garde l'espoir fou qu'un jour on redira
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Si perdue dans le ciel
Ne me restait qu'une aile
Tu serais celle-là
Si traînant dans mes ruines
Ne brillait rien qu'un fil
Tu serais celui-là
Si oubliée des dieux
J'échouais vers une île
Tu serais celle-là
Si même l'inutile
Restait le seuil fragile
Je franchirais le pas
Immortelle, immortelle
J'ai le sentiment d'être celle
Qui survivra à tout ce mal
Je meurs de toi
Immortelle, immortelle
J'ai décroché un bout de ciel
Il n'abritait plus l'Eternel
Je meurs de toi
Si les mots sont des traces
Je marquerai ma peau
De ce qu'on ne dit pas
Pour que rien ne t'efface
Je garderai le mal
S'il ne reste que ça
On aura beau me dire
Que rien ne valait rien
Tout ce rien est à moi
A quoi peut me servir
De trouver le destin
S'il ne mène pas à toi ?
Immortelle, immortelle
J'ai le sentiment d'être celle
Qui survivra à tout ce mal
Je meurs de toi
Immortelle, immortelle
J'ai déchiré un bout de ciel
Il n'abritait plus l'Eternel
Je meurs de toi
Je meurs de toi...
Immortelle, immortelle
J'ai le sentiment d'être celle
Qui survivra à tout ce mal
Je meurs de toi
Immortelle, immortelle
J'ai décroché un bout de ciel
Il n'abritait plus l'Eternel
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Rien qu'un petit espace
Une toute, toute petite trace
Un petit mal qui reste en moi
Tout c'que tu détestes
Je prends ma petite place
D'un trait de larmes j'efface
Les souvenirs terrestres
Qui traînent dans ma veste
Bambina tu me manques
Les photos qui me hantent
Sont des parfums de rue
Où je ne vais plus
Bambina...
De ta petite voix
Je parle de nous tout bas
Et quand ça les fait rire
Ça me déchire
Car d'apparence tu vois
Je ne te ressemble pas
J'ai plutôt l'air de celle
Qui grandit en toi
Bambina tu me manques
Les photos qui me hantent
Sont des parfums de rue
Où je ne vais plus
Bambina si vivante
Reviens, j'ai mal au ventre
Bambina, dans ce corps
J'ai ton coeur qui bat
Je t'attends en bas dans la rue
Où l'autobus ne passe plus
Je chante à tue-tête
Tu verras j'ai la même voix
Bambina tu me manques
Les photos qui me hantent
Sont des parfums de rue
Où je ne vais plus
Bambina...
Reviens, j'ai mal au ventre
Bambina, dans ce corps
J'ai ton coeur qui bat
Rien qu'un petit espace
. . .
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